Portrait : Hugues Pinel, nouveau Responsable Qualité Sécurité Environnement chez Solarenn.

A 31 ans, cet ingénieur agroalimentaire a rejoint l’équipe de Solarenn avec une forte expérience acquise en grande distribution (aux affaires réglementaires chez Leclerc et Lidl) et dans l’agroalimentaire (ingénieur qualité chez Lactalis et Cargill). Il nous dévoile toutes les facettes d’un poste polyvalent et central.

En quoi consiste votre métier exactement ?

Je suis le garant de la sécurité des infrastructures et de l’efficacité organisationnelle au sein de la coopérative. Par le biais d’une gestion des risques, j’évalue le niveau de sécurité requis pour garantir des conditions de travail sûres au personnel. Mon rôle consiste également à déployer les moyens nécessaires à la qualité de production en suivant les référentiels en place (IFS, HVE, Cultivées Sans Pesticides, BIO,GLOBALG.A.P.) et en prenant part à l’amélioration des process dans le respect des normes et des réglementations propres à notre activité. Je travaille en collaboration étroite avec tous les services de Solarenn et également en support auprès de nos maraîchers adhérents.

Quelles sont, selon vous, les qualités et compétences requises pour exercer ce métier ?

Beaucoup de rigueur, d’agilité, de résilience, de diplomatie et de pédagogie. Il faut apprendre à faire passer des exigences et parfois ce qui peut être perçu comme des contraintes avec tact, en gardant toujours en ligne de mire les exigences clients et la démarche d’amélioration continue.

Qu’appréciez-vous le plus dans votre activité ?

Ce que je préfère, je crois, c’est l’accompagnement des maraîchers, nos échanges, et le partage des connaissances. C’est un nouveau secteur pour moi, j’en apprends tous les jours mais transmets beaucoup en retour. Cela nécessite une vraie capacité de remise en question. La tomate est un produit frais et délicat, c’est là toute la difficulté du travail mais aussi tout son attrait !

En quoi le poste de RQSE peut-il être un gage de qualité pour une entreprise ?

Aujourd’hui aucune entreprise dans l’agroalimentaire ne peut en faire abstraction. C’est une sorte de garde-fou qui permet de fixer des limites, de donner des réponses claires aux clients, de garantir la sécurité des denrées alimentaires et de fournir des produits conformes aux attentes des consommateurs.

Quels sont, pour vous, les principaux défis à relever chez Solarenn ?

Nous devons continuer à travailler sur l’amélioration continue, développer tout ce qui est déjà mis en place. Les audits externes reviennent tous les ans pour chacune des certifications, le challenge est donc quasi permanent. Rien n’est jamais acquis, c’est une perpétuelle remise en question !

Qu’est-ce que votre expertise apporte concrètement à Solarenn ?

Je pense vraiment qu’avoir une personne dédiée au sein de notre coopérative apporte de la sérénité aux clients comme aux adhérents. Je suis leur référent sur le site pour les questions liées à la qualité des produits : c’est confortable et sécurisant. C’est également un atout certain pour le bon suivi de toutes les certifications. Enfin, mobiliser et coordonner tous les services autour de la démarche d’amélioration continue demande du temps et de la méthode, c’est aussi une part importante de mon travail, plutôt gratifiante car s’inscrivant dans une dynamique d’actions de progrès !